Décrivez vos antécédents et votre expérience dans l’industrie, et expliquez comment ils vous aideront à contribuer au conseil d’administration de la SOCAN?
Je m’appelle Justin Gray. Depuis 1992, je suis membre de la SOCAN en tant qu’auteur-compositeur et producteur de centaines de chansons chantées par des vedettes internationales comme Mariah Carey, John Legend et Avril Lavigne. Au cours de ces décennies, j’ai été le témoin direct de l’impact révolutionnaire de la technologie sur notre industrie.
En 2007, j’ai déménagé à Los Angeles et je me suis senti déconnecté de la SOCAN. C’est un sentiment partagé par beaucoup de créateurs canadiens à l’étranger. On se sent isolés. J’ai cependant aussi vu comment la technologie peut combler ces lacunes.
Mon expérience de près de 30 ans en tant qu’auteur-compositeur, producteur, éditeur et défenseur de nos droits me pousse à agir. Je crois qu’il est de mon devoir de représenter les voix des créateurs canadiens, en particulier ceux qui vivent à l’étranger. Il ne faut pas que la SOCAN se contente de s’adapter aux nouvelles technologies, mais qu’elle deviennent un leader de l’exploitation de celles-ci. Nous devons bâtir un avenir où les auteurs-compositeurs canadiens pourront s’épanouir à l’échelle mondiale grâce à des outils de pointe et à une communauté véritablement connectée. Utilisons la technologie pour amplifier nos voix et assurer que notre musique résonne dans le monde entier.
À votre avis, quelles seront les questions les plus importantes pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années ?
La technologie n’est pas optionnelle pour les auteurs-compositeurs canadiens, elle est vitale. Nous avons investi des milliards dans le droit d’auteur depuis 1925, et ces droits ont besoin de protection et de croissance, en particulier contre la dévaluation de la diffusion en continu.
La technologie offre une portée mondiale, des redevances simplifiées et des données cruciales. Imaginez des collaborations internationales sans faille, un suivi en temps réel et une rémunération équitable. J’ai créé une entreprise technologique qui utilise l’IA pour maximiser la propriété intellectuelle musicale en plaçant des chansons dans des films et des émissions de télévision et en débloquant des catalogues inexploités. Cette expérience prouve que la SOCAN doit être à la pointe de la technologie.
Je peux être un porte-parole influent de la modernisation de la musique canadienne, au profit des auteurs-compositeurs, des éditeurs et des labels. La plupart des créateurs ne monétisent que 5 % de leurs actifs. La technologie