Décrivez vos antécédents et votre expérience dans l’industrie, et expliquez comment ils vous aideront à contribuer au conseil d’administration de la SOCAN?
Je suis né et j’ai grandi à Sofia, en Bulgarie, où j’ai étudié le piano et les percussions pendant 12 ans à la prestigieuse école de musique Lubomir Pipkov. Depuis mon arrivée au Canada en 1995, j’ai élargi mon champ de compétences pour inclure la direction musicale, l’écriture de chansons, la composition et la production dans une variété de genres comme le jazz, la musique du monde, le soul, le blues, la pop, la musique classique et le country.
Maintenant établi à Vancouver, je continue à me produire sur scène et à faire des tournées. J’ai l’honneur d’avoir travaillé avec de grands artistes canadiens et internationaux dont le sénateur Tommy Banks, James Ehnes, Measha Brueggergosman, Warren Hill, Jackie Richardson, Wycliffe Gordon, k.d. lang, The Tenors, Order of Canada Big Band, Tom Jackson, Decidedly Jazz Danceworks, Youth Singers of Calgary et l’Orchestre symphonique de Vancouver. Je suis également directeur musical de longue date du célèbre trompettiste Jens Lindemann et de l’artiste de soul acoustique Shannon Gaye.
En tant qu’auteur, compositeur et producteur, j’ai écrit pour des projets primés au cinéma, à la télévision, pour la danse et le théâtre. Du côté des enregistrements, outre mes propres albums, j’ai participé à trois projets mis en nomination pour un JUNO : Lauren Spencer-Smith Unplugged vol. 1 (2020), Order of Canada Soloists Sweet Canadiana (2017), et Jens Lindemann et Tommy Banks Legacy Live (2016). J’ai eu la chance d’être coauteur du simple One Day (2017) de Tate McRae, certifié Or par la RIAA.
Tout au long de ma vie, la musique a été ma seule vocation et ma seule occupation. Je pense que mon expérience diversifiée dans l’industrie de la musique apportera une perspective et un point de vue uniques si je suis élu au conseil d’administration de la SOCAN. L’industrie musicale évolue à toute vitesse et j’aimerais sincèrement avoir l’occasion d’être la voix et le défenseur de mes collègues créateurs à mesure que l’avenir se dessine.
À votre avis, quelles seront les questions les plus importantes pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années ?
Si je suis élu, ce sera ma première année au conseil d’administration et, bien que je sois membre de la SOCAN depuis près de 30 ans, je pense que j’aurai beaucoup à apprendre. En travaillant avec des auteurs-compositeurs et des artistes, il est devenu apparent que de nombreux membres de la SOCAN ne sont pas au courant de tous les services offerts par l’organisation. Je crois qu’il est essentiel de promouvoir une meilleure compréhension et une plus grande sensibilisation aux droits d’exécution et de reproduction que la SOCAN gère, y compris les prestations en direct de musique originale.
Garantir que les artistes reçoivent tous les revenus de leur travail créatif dans le monde entier restera une question importante dans le paysage en constante évolution de l’industrie musicale, même s’il faut pour cela réviser le système de codage actuel ou de faire du lobbying pour modifier la législation. Des collègues compositeurs ont exprimé leur préoccupation quant à l’impossibilité d’assurer plus facilement et de manière plus détaillée le suivi de leurs œuvres.
À l’avenir, l’avènement de l’IA constituera un défi permanent pour la SOCAN, et celle-ci devra veiller à ce que les droits d’auteur des artistes soient respectés et protégés.
Il est de plus en plus difficile de gagner sa vie en tant qu’artiste/interprète. Les multiples sources de revenus et les ressources fournies par la SOCAN sont des outils essentiels pour permettre aux créateurs de naviguer dans l’industrie, de gérer les droits de leurs œuvres originales et d’élargir leurs horizons musicaux.