Décrivez vos antécédents et votre expérience dans l’industrie, et expliquez comment ils vous aideront à contribuer au conseil d’administration de la SOCAN?
Jennifer Beavis possède plus de 32 années d’expérience dans le domaine de l’édition après avoir obtenu son diplôme en Arts de l’industrie de la musique au Collège Fanshawe en 1993. Au fil des ans, elle a notamment travaillé avec les éditeurs multinationaux BMG, EMI et Nettwerk Productions. Elle a été directrice du droit d’auteur pour l’Agence canadienne des droits de reproduction musicaux (CMRRA) durant quatre ans et demi, directrice de l’édition et de l’administration des licences pour Nettwerk et directrice générale de l’Association des auteurs-compositeurs canadiens. Elle a été choisie personnellement par les dirigeants de ole (aujourd’hui Anthem Entertainment) pour bâtir son équipe d’administration du droit d’auteur à partir de zéro. Depuis mars 2013, elle est directrice de la synchro et de l’administration du droit d’auteur pour le Canada.
À votre avis, quelles seront les questions les plus importantes pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années ?
Les membres de la SOCAN vont exiger que leurs redevances étrangères, y compris celles provenant des États-Unis, soient distribuées plus rapidement qu’un an d’arriérés pour les redevances du droit d’exécution et numériques. C’est un fait incontournable auquel la SOCAN doit accorder son attention de tous les instants. En tant que membre actuel du Conseil, je suis heureux de voir que la SOCAN est compétitive sur le marché et qu’elle se concentre avec agilité sur les besoins des membres.
Tout aussi important est l’engagement de la SOCAN à maximiser les redevances sur la base de nos droits, qui sont uniques dans ce pays. En tant que membre du comité des tarifs, des licences et des répartitions et du comité du droit de reproduction, j’ai observé cette agilité et cette protection proactive des droits des propriétaires de contenu et j’ai le sentiment d’avoir été le porte-étendard de nouvelles initiatives et de les avoir soutenues publiquement. Enfin, j’aimerais voir la formation d’un comité d’administrateurs d’édition qui puisse se pencher sur les problèmes qu’ils rencontrent avec la synergie entre les déclarations internes et publiques afin de réduire les doublons dans le système.