
Candidats éditeurs
Le conseil d’administration de la SOCAN est entièrement composé de membres élus par leurs pairs et responsables devant eux. Le Conseil a la responsabilité de collaborer avec l’équipe de direction de la SOCAN afin d’élaborer et gérer la mise en œuvre du plan stratégique de l’entreprise, d’approuver les budgets et de collaborer avec la direction afin d’élaborer, déployer et assurer le monitorage des politiques qui permettent à la SOCAN d’accomplir son travail.
Découvrez les candidats ci-dessous.

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Vivian Barclay
Vivian Barclay, directrice générale de Warner Chappell Music Canada Ltd, possède une vaste expérience dans plusieurs secteurs des industries de la musique et de la radiodiffusion. Musicienne de formation classique, elle a composé de la musique pour des publicités télévisées. Elle a été programmatrice et animatrice à la radio, gérante d’artistes, et elle a également œuvré dans la publicité et la promotion, ainsi que comme programmatrice de conférences et festivals.
Chez Warner Chappell, elle travaille auprès d’une écurie d’auteurs-compositeurs très variés comme Jully Black, Patoranking, Brad Rempel (High Valley), Maurice Moore, Machel Montano, Classified et Michael Bernard Fitzgerald en plus d’être responsable de l’administration du catalogue mondial de cette entreprise vieille de 200 ans qui inclut notamment Lizzo, Quincy Jones, Summer Walker, The Grateful Dead, Led Zeppelin, Madonna, Gamble & Huff, Radiohead, Stephen Sondheim, Chris Stapleton, Green Day, Michael Bublé, Murda Beatz et PARTYNEXTDOOR.
Titulaire d’un diplôme de l’Université Ryerson (baccalauréat en arts de la radio et de la télévision), elle s’est jointe au service de la production de la station CKLN-FM à Toronto avant d’y animer sa propre émission. Après avoir été directrice des programmes de la station pendant trois ans, elle s’est jointe à Jones & Jones Productions, une entreprise de services événementiels/du divertissement.
Vivian s’est jointe à Warner Chappell en 2001 et elle est rentrée à Toronto pour en diriger son établissement au Canada après avoir passé deux ans au siège social de la compagnie à Los Angeles. En tant qu’éditrice de musique, elle a gravi les échelons en passant par les services de comptabilité des redevances, du droit d’auteur, du matraquage et du placement, expérience qu’elle a partagée en enseignant l’édition musicale au Metalworks Institute, à l’Université Ryerson et à l’Institut Trebas à Toronto.
Vivian siège aux conseils d’administration de : Music Publishers Canada, la SOCAN, le Toronto Music Advisory Committee, AVANCE — le collectif de musique noire du Canada, ainsi que Phemphat Entertainment Group qui produit la vitrine entièrement féminine Honey Jam Showcase, une organisation à but non lucratif qui offre des possibilités de mentorat aux artistes. Vivian s’implique également dans des projets de développement communautaires comme Habitat for Humanity et Food For The Poor.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Parmi les préoccupations des membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années, je pense entre autres à :
1. Amélioration des rapports et des outils mobiles qui permettent aux membres de savoir à tout moment où en sont leurs comptes, de déclarer des prestations et d’avoir accès à certains services.
2. Les membres s’attendent que la SOCAN joue un rôle pour veiller à ce que l’économie de la diffusion numérique en continu n’abandonne pas les créateurs et les éditeurs canadiens en préconisant des outils de découvrabilité pour faire apparaître la musique locale sur les différentes plateformes numériques.
3. Veiller à ce que les activités centrales de la SOCAN soient saines et efficaces, tant en termes de ressources que de coûts d’exploitation. Cela devra s’effectuer en même temps que la recherche de nouveaux flux de revenus qui pourront compléter la perte d’autres secteurs d’activité, comme ce qui est arrivé avec les prestations en personne au début de la pandémie.
4. Encore plus de programmes éducatifs populaires pour les créateurs et les éditeurs afin qu’ils comprennent comment leur argent est généré, la nature des ententes avec les FSN, la transparence sur la valeur d’une diffusion en continu ou d’une diffusion radiophonique et la meilleure façon de créer de la valeur dans l’économie numérique à l’aide de concerts en « livestream », l’utilisation des jeux et de l’IA, ou des tableaux de bord analytiques de la SOCAN.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Ayant déjà siégé au conseil d’administration, j’apporterai ces connaissances au cours de ce nouveau mandat. J’apporterai également une vaste expérience dans les domaines suivants : édition musicale, en tant que directrice générale de Warner Chappell Canada représentant un large éventail de membres de la SOCAN ; développement d’artistes dans le cadre de Honey Jam, et cadre et pratiques de l’industrie musicale, en tant que membre de nombreux conseils et associations au Canada.
J’ai travaillé dans tous les aspects du secteur de l’édition et je suis très impliquée dans la défense des besoins des membres de la SOCAN en ce qui concerne les services fournis et leurs coûts.
Bien que j’essaie de me concentrer sur des préoccupations directes, mon expérience dans une plus grande entreprise me permet également d’avoir une vue d’ensemble ainsi qu’un point de vue sur des questions et des accords industriels plus larges, ce qui me permet de contribuer de manière significative à ces discussions.
Enfin, en tant que femme noire, je représente diverses communautés et divers genres musicaux, et je peux apporter mes connaissances, ma participation et l’intersection de ces communautés dans les discussions au sein du conseil d’administration de la SOCAN. C’est important si l’on considère, par exemple, que la musique noire est l’une des musiques les plus consommées, mais qu’elle n’est pas toujours bien représentée.
Jennifer Beavis
Jennifer Beavis possède plus de 28 années d’expérience dans le domaine de l’édition après avoir obtenu son diplôme en arts de l’industrie de la musique en 1993. Au fil des ans, elle a notamment travaillé avec les éditeurs multinationaux BMG et EMI, ainsi qu’avec la célèbre maison de disques, société de gestion et d’édition musicale indépendante de Vancouver, Nettwerk Productions.
Elle a été directrice du droit d’auteur pour l’Agence canadienne des droits de reproduction musicaux (CMRRA) durant quatre ans et demi, directrice de l’édition et de l’administration des licences pour Nettwerk et directrice générale de l’Association des auteurs-compositeurs canadiens. Choisie personnellement par l’équipe de direction de la plus grande société d’édition indépendante du Canada, ole, elle a occupé le poste de directrice principale de l’administration où elle a dirigé les affaires courantes des acquisitions de catalogues et de l’administration de l’édition pendant plus de cinq ans. Depuis 2010, elle exploite sa propre entreprise d’administration d’édition, Librascor Copyright Consulting, et elle compte parmi ses clients Arts and Crafts Productions, 604 Records, Tanjola et C2W Music Limited en plus d’assurer la direction musicale de ET Canada et E One Entertainment ainsi que de nombreux autres projets en cours avec Zoomer Media depuis 2017. En mars 2013, elle a été embauchée représentante exclusive de BMG au Canada pour la synchronisation, l’administration des droits d’auteur et la supervision des infrastructures financières et internes pour tout le territoire.
Jennifer a été membre du conseil d’administration de l’Association canadienne des éditeurs de musique, membre fondatrice du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, en plus de siéger aux conseils de la Canadian Country Music Awards et du Durham College Music Business Management Committee. Elle a donné de nombreuses conférences sur les droits d’auteur et l’édition, au Canada et à l’étranger.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Les préoccupations à l’ordre du jour de la SOCAN sont nombreuses, variées et en constante évolution. Nous sommes guidés par nos voisins américains, mais nous conservons une certaine indépendance, bien que nous ne soyons pas assez compétitifs. Les membres de la SOCAN vont exiger que leurs redevances étrangères, y compris celles provenant des États-Unis, soient distribuées plus rapidement qu’un an d’arriérés pour les redevances du DE et numériques.
Il est tout aussi important de mettre en place un processus de négociation plus solide et plus souple avec les plateformes numériques émergentes afin de garantir des paiements précis et ponctuels tout en évitant l’atrophie tarifaire due à l’évolution technologique, p. ex., sonneries et taxe sur les supports vierges. En interne, j’aimerais voir la formation d’un sous-comité d’administrateurs de l’édition qui puisse aborder les problèmes auxquels ils sont confrontés avec la synergie entre les déclarations de chansons internes et publiques.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Depuis huit ans, je représente BMG Rights Management Canada Inc. pour toutes les questions relatives aux droits d’édition musicale et aux licences. Ils ont une grande confiance en moi et en ma collègue, Vicki Walters. Je suis éditrice de musique depuis 28 ans, soit toute ma carrière. J’ai suffisamment d’expérience dans l’industrie de la musique pour comprendre les deux côtés de la médaille. J’apporte mon expérience en gérance d’artistes et en liaison avec les maisons de disques, ainsi qu’une aide compétente à de nombreux auteurs-compositeurs pour comprendre leurs droits et s’y retrouver dans le cadre de mon poste de directrice générale de la SAC et de mes nombreuses conférences et nominations au conseil d’administration. De l’administration des droits d’auteur aux déclarations de chansons, des droits de reproduction mécaniques au droit d’exécution, de la synchronisation à la négociation des contrats d’auteurs-compositeurs, en passant par la monétisation et l’acquisition de catalogues de chansons, le nombre et la diversité des contrats que j’ai vus me mettent également en position de comprendre les diverses parties prenantes et la façon dont la SOCAN peut s’y retrouver et être en première ligne pour les aborder. Les postes de direction que j’ai occupés m’ont apporté l’expérience, le respect et l’accès aux décideurs et je pense qu’il est temps que j’en sois une.
Ben Chan
J’ai occupé divers postes au sein de l’industrie de la musique au cours des 13 dernières années. Mon rôle actuel chez Last Gang/eOne Music est axé sur la gestion des licences de synchronisation et de l’édition pour des clients comme que Arkells, Chromeo, le catalogue de Chuck Berry, Death Row, The Stereotypes, et plusieurs autres. Au chapitre des synchronisations, je touche à tous les types de licences musicales — cinéma, télé, jeux vidéo, nouvelles plateformes média, etc. Du côté de l’administration d’éditions, je travaille avec différents créateurs pour la gestion des droits d’auteur, les relevés et la comptabilité de redevances et les répartitions. Je m’occupe occasionnellement de coordination créative entre créateurs afin d’organiser des séances d’écriture collaborative. Il s’agirait de ma première expérience sur un conseil d’administration.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Une question qui, à mon avis, sera importante pour les membres de la SOCAN est la proéminence des plateformes de médias numériques permettant aux consommateurs d’accéder facilement à l’exploitation des droits d’auteur musicaux. L’application des licences existantes pour une répartition adéquate des revenus et la facilitation des licences pour les nouveaux FSN doivent être une priorité absolue pour les ODE. La SOCAN doit veiller à ce qu’il y ait toujours un cadre de répartitions agressif en place pour les fournisseurs de services numériques comme Spotify, Apple, TikTok, etc. afin qu’il puisse être facilement appliqué ou extrapolé aux nouveaux fournisseurs, de sorte que les membres bénéficient plus rapidement de gains de revenus favorables provenant de ces sources. L’absence de reddition de comptes de la part des FSN et les taux défavorables sont une déception permanente pour les auteurs. Il est vital de faire entendre leur voix au sujet de ce qui devrait être une rémunération équitable. Je suis conscient que ce sont des associations comme la NMPA qui s’occupent des négociations tarifaires, ce qui m’amène à l’autre question importante que j’ai à l’esprit. Il est important non seulement qu’elles défendent ces intérêts, mais aussi que la SOCAN s’associe à elles dans ces efforts. La manière dont ces parties travaillent en étroite collaboration et sont présentes à la table des négociations en même temps que les FSN est essentielle pour mettre de l’avant des idées constructives.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Je crois que la meilleure façon de contribuer est de vraiment écouter les personnes expérimentées qui m’entourent afin de réellement comprendre les problèmes de longue date dans l’industrie de la musique qui perdurent encore aujourd’hui. Ce faisant, je crois que je serai en mesure de collaborer avec les autres afin de trouver des solutions optimales. J’ai toujours cru que toutes les idées valent qu’on les mettent de l’avant. Ensuite, après les avoir explorées de manière constructive, le groupe met de l’avant ce qu’il a considéré comme les meilleures solutions aux questions qui lui sont soumises.
Patrick Curley
Patrick Curley est avocat en droit du divertissement et président cofondateur de Third Side Music, une entreprise de licences de synchronisation et d’administration du droit d’auteur indépendante à 100 % établie à Los Angeles et Montréal et de portée mondiale.
Third Side Music représente plus de 70 000 titres par une grande variété d’artistes. Fondée en 2005, son équipe est composée d’une foule de vétérans de l’industrie, de musiciens et d’obsédés des données qui travaillent sans relâche.
Third Side Music est une destination équitable pour les musiciens chevronnés. Il s’agit d’une entreprise fondée sur une profonde et solide attitude « DIY » qui traite les créateurs comme des partenaires et non pas comme des produits.
Patrick Curley est né à Jonquière, au Québec, et habite désormais Montréal.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
La clé pour les trois prochaines années est d’assurer la position financière de la SOCAN et d’adopter un nouveau positionnement stratégique afin de garantir la viabilité financière et opérationnelle future de la SOCAN.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
En tant qu’avocat expérimenté dans le domaine du divertissement et fondateur d’une maison d’édition musicale canadienne très prospère qui a démontré sa capacité à s’imposer sur la scène internationale, j’apporte une riche expérience. En tant que membre du conseil d’administration depuis 6 ans, j’ai une connaissance approfondie des enjeux futurs de la SOCAN et je compte mettre mon expérience au profit de tous les membres de la SOCAN, en mettant l’accent sur les enjeux particuliers auxquels font face les créateurs et les éditeurs francophones.
Gord Dimitrieff
Gord Dimitrieff est président et propriétaire de Aporia Records et de Aporetic Music Publishing. Diplômé de l’université de Carleton (BA 1998) et de l’école de leadership créatif de l’université Steinbeis de Berlin (MBA 2016), il a été entrepreneur dans l’industrie musicale indépendante pendant toute sa carrière professionnelle.
Il siège au conseil d’administration de la Canadian Independent Music Association (CIMA) depuis 2003, de Ré : Sonne — Société de gestion de la musique depuis 2019 et du Worldwide Independent Network (WIN) depuis janvier 2021.
Grâce à implication dans la CIMA, Ré : Sonne et au WIN, M. Dimitrieff apporte une expérience significative au sein de conseils d’administration de l’industrie musicale à but non lucratif et a été membre ou président de comités de vérification, de relations gouvernementales et de ressources humaines. Pour RÉ: SONNE, il a notamment participé au recrutement d’un nouveau chef de la direction et la participation directe à la conception, à la demande de propositions et au processus d’approvisionnement de la refonte des principaux systèmes informatiques de l’organisation.
Se décrivant lui-même comme un « geek » des métadonnées, Dimitrieff a publié sur GitHub la première (et actuellement la seule) bibliothèque de code en source libre pour lire et écrire des fichiers Common Works Registration (CWR), ainsi que des notes détaillées qui démystifient considérablement les aspects techniques de la validation des numéros de nom IPI, des numéros de base et des numéros ISWC pour les autres développeurs.
Dimitrieff est membre de Music Publishers Canada (MPC), de l’Association of Independent Music Publishers (AIMP) et du Independent Music Publishers Forum (IMPF).
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
En dehors du projet de loi C-10 et de l’examen juridique de la loi sur le droit d’auteur, une priorité immédiate pour les membres est évidemment de se remettre de la pandémie et de reconstruire l’industrie de la musique en direct.
L’octroi de licences aux services numériques devient encore plus important, car toutes les grandes entreprises technologiques poursuivent des stratégies automobiles. Une convergence des services de diffusion terrestre et de diffusion en continu (alimentés par les réseaux mobiles 5G) est sur le point de se produire dans l’espace automobile, ce qui accélérera encore plus le déclin des revenus des radiodiffuseurs traditionnels, et les membres de la SOCAN s’attendent à ce que l’organisation s’adapte.
En outre, les nouvelles couches de complexité technique et opérationnelle créées par les services de diffusion en continu audio et audiovisuel signifient que les éditeurs et les auteurs autogérés ont besoin de nouveaux outils et de formation pour être compétitifs au niveau international.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
J’ai une connaissance approfondie de l’économie des radiodiffuseurs et de l’intersection des droits exclusifs et des droits à rémunération sur le marché de la diffusion en continu, ce qui ferait de moi un collaborateur particulièrement précieux au sein du comité des tarifs, des licences et des répartitions.
J’apporte également une expérience considérable en matière de défense des intérêts, tant au niveau national qu’international, et je peux apporter les connaissances d’autres juridictions acquises grâce à mon engagement dans plusieurs associations commerciales internationales.
Gary Furniss Bio
Gary Furniss est président de Sony/ATV Music Publishing Canada, est le chef d’orchestre, en collaboration avec son équipe, du développement et de la croissance de cette entreprise canadienne depuis 1993. Ensemble, ils ont contribué à la reconnaissance internationale des créateurs canadiens de Sony Music Publishing.
Gary siège au conseil de la SOCAN, de Music Publishers Canada (MPC) et il a déjà été président du Conseil de la CMRRA. Il a également siégé aux conseils de l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement (CARAS) et des JUNO Awards, du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (PACC), de la Fondation SOCAN et du Canada’s Music Incubator (CMI) et il a reçu un diplôme honorifique en Arts de l’industrie de la musique du Fanshawe College. Gary a contribué à la mise sur pied des Cercles d’auteurs-compositeurs des JUNOS — un événement très spécial présenté durant le week-end des JUNOS.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Alors que l’industrie de la musique évolue rapidement en réponse aux nouvelles technologies et aux nouveaux modèles d’affaires, au bouleversement numérique et à une concurrence croissante, la SOCAN devra continuer à naviguer entre les menaces et les opportunités que ces défis présenteront à mesure que l’avenir numérique se déploiera.
Les valeurs fondamentales de la SOCAN sont très importantes pour ses membres et comprennent l’inclusion, la diversité, la responsabilité sociale et le soutien à ses membres auteurs, compositeurs et éditeurs.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Tout au long de mon mandat en tant qu’administrateur de la SOCAN, j’ai participé aux comités suivants du conseil d’administration : Tarifs, licences et répartitions, comité des membres, comité de l’identification et de la gestion des risques, et Comité exécutif de gouvernance où répondre aux besoins, aux préoccupations et à la satisfaction de nos membres et des employés de la SOCAN est de la plus haute importance pour tous.
En tant que membre du conseil d’administration, je continuerai à contribuer et à faire valoir la vision, les valeurs et la culture d’entreprise de la SOCAN grâce à de saines pratiques de gouvernance.
Le développement de nouveaux plans stratégiques par le conseil d’administration et la Direction de la SOCAN assurera un avenir solide qui profitera à tous les membres de la SOCAN. J’espère pouvoir continuer à participer à cette mission de la plus haute importance.
Glenn Hodgins
Glenn Hodgins est le président et chef de la direction du Centre de musique canadienne (CMC), un catalyseur pour vous mettre en contact avec le monde en constante évolution de la création musicale au Canada. Il est au service des compositeurs travaillant dans la musique spécialisée, des connecteurs qui interprètent, enseignent et étudient les œuvres des compositeurs canadiens, et il s’efforce de bâtir des publics pour cette musique. Le CMC a des bureaux dans tout le Canada, il publie et distribue la musique des compositeurs canadiens physiquement et numériquement, il dispose d’une importante plateforme numérique et de bibliothèques de référence qui existent pour permettre aux gens de découvrir, d’écouter et d’exécuter la musique canadienne. Il supervise également la maison de disques Centrediscs, fondée il y a 30 ans et qui se consacre exclusivement à l’enregistrement d’œuvres de compositeurs canadiens.
Il a siégé au conseil du CMC de 2011 à 2013 et il a participé à l’élaboration du plan stratégique lancé en 2013. Il en est ensuite devenu le président et chef de la direction et il s’est affairé au déploiement et au renouvellement de ce plan tout au long de son mandat.
Il a auparavant été directeur général de la Ottawa Chamber Music Society qui est responsable du Ottawa Chamberfest, un important festival de musique de chambre. Avant cela, il a travaillé au Conseil des arts de l’Ontario en tant que responsable de programme pendant sept ans et au Tafelmusik Baroque Orchestra and Chamber Choir en tant que directeur des opérations, des tournées et des finances pendant 12 ans.
Il a été membre de la commission des finances de l’International Society for the Performing Arts de 2000 à 2014. Durant son séjour à Ottawa, il a été membre du comité directeur pour le renouvellement du Arts and Heritage Plan de la Ville d’Ottawa.
Il a toute une vie d’expérience au Camp Wanapitei en tant que canoéiste et chef d’expédition dans les régions éloignées du nord du Canada. Il a siégé au conseil du camp pendant 18 années et il y a notamment été trésorier et président pendant de nombreuses années.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
L’industrie devra d’abord et avant tout se remettre de l’impact dévastateur de la pandémie. Le pays envisage de passer à la phase de redressement dans le courant de l’année, une fois que les programmes d’inoculation auront été mis en place et que les vaccins auront été largement distribués, mais ce sera tard en 2021. Cela représentera presque deux années d’immobilisme. Les créateurs ont été durement touchés par cette situation. La SOCAN doit jouer un rôle vital de leadership et de soutien pour ses membres par l’entremise de ses programmes.
Cependant, même avant que la pandémie ne frappe, l’industrie et ses professionnels devaient lutter pour de meilleurs niveaux de compensation en lien avec l’augmentation des activités numériques. Les modèles de monétisation se traduisent par des niveaux de rémunération de plus en plus bas, ce qui constitue un problème important pour les créateurs et les interprètes.
Et pourtant, le monde numérique tel qu’il émerge actuellement est ici bien plus profond qu’auparavant. La pandémie nous y a tous contraints et, alors que nous émergeons et commençons à nous rétablir, il faudra faire preuve de souplesse et d’engagement pour garantir des niveaux de rémunération adéquats aux artistes et aux créateurs.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Si je suis élu au Conseil de la SOCAN, j’apporterai 33 années d’expérience dans le domaine des arts et de la culture.
Servir en tant qu’agent de programme au Conseil des arts de l’Ontario m’a fourni une perspective et un contexte pour le travail très important que tous les artistes et organisations artistiques contribuent à la société. Un conseil d’administration tel que celui de la SOCAN doit avoir une telle perspective sectorielle.
L’activité d’édition dans le domaine de la musique classique et de la musique contemporaine est très limitée au Canada. Le CMC est l’une des rares institutions qui fournissent ce service uniquement aux compositeurs canadiens œuvrant dans ce secteur. En outre, la maison de disques primée Centrediscs du CMC est le seul label consacré exclusivement aux compositeurs canadiens. J’apporterai ainsi cette perspective précieuse au Conseil de la SOCAN.
Enfin, la perspective d’être gestionnaire d’orchestre pour le célèbre orchestre baroque Tafelmusik et de diriger le plus grand festival de musique de chambre du Canada, l’Ottawa Chamberfest, apporte une formidable expérience de présentation et d’engagement des artistes.
Dans tous ces rôles, les conseils d’administration sont un élément crucial. En tant que chef de la direction, j’ai appris à travailler en totale synchronicité avec le Conseil afin d’assurer la croissance de l’organisation. C’est là l’importante expérience que j’apporterai au Conseil de la SOCAN.
Mark Jowett
Mark a cofondé Nettwerk Music Group en 1984. Il a aidé à superviser les affaires créatives de la société, ainsi que les opérations à l’étranger et la division édition de Nettwerk. Après des débuts modestes dans les années 1980, la division édition de Nettwerk a continué à représenter des artistes canadiens comme Sarah Mclachlan et Great Lake Swimmers, Ria Mae, Banners et Mother Mother, ainsi que des artistes internationaux comme Sinead O’Connor, Squeeze, MFDoom et bien d’autres. Au cours des dernières années, la division édition de Nettwerk est devenue une « boutique » d’édition ayant comme objectif de servir un petit groupe de créateurs de manière hautement efficace.
Outre ses responsabilités chez Nettwerk, Mark fait actuellement partie du conseil d’administration de la CPMA et dirige son comité de programmation. Il a également siégé au conseil de Factor, où il présidait le comité de programmation, ainsi que du comité consultatif de l’A2IM.
L’amour de Mark pour la musique ne se reflète pas seulement dans le fait qu’il est dans l’industrie depuis presque quarante ans, mais également parce qu’il a continué à jouer dans des groupes d’un genre ou d’un autre pendant toutes ces années. Il est présentement violoncelliste pour le Vancouver Philharmonic Orchestra et vice-président du conseil d’administration de l’orchestre. Il est également membre d’un quatuor de la région de Vancouver.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Je pense que la chose la plus cruciale à faire pour les créateurs et éditeurs canadiens est d’essayer d’améliorer le taux pour les diffusions en continu. À l’heure actuelle, le taux versé aux œuvres utilisées par les services de diffusion en continu est tellement inférieur à celui des bandes maîtresses que les créateurs et les éditeurs sont désavantagés. Il est plus difficile pour les créateurs de gagner leur vie et bien que les catalogues des artistes du patrimoine soient très précieux, on investit moins dans les créateurs en devenir ou même dans les créateurs expérimentés. Il y a plus d’investissements dans les bandes maîtresses parce que le taux pour la diffusion en continu de ces bandes maîtresses est beaucoup plus élevé. Si le conseil d’administration de la SOCAN peut travailler à l’augmentation du taux de diffusion en continu des œuvres de manière significative, cela changera radicalement et positivement le bien-être financier des créateurs et des éditeurs.
Deuxièmement, l’industrie de l’édition, de nos jours, est dominée par de très gros joueurs. Au cours des trois prochaines années, il est essentiel d’élaborer une stratégie pour développer une industrie musicale dynamique composée de petites et moyennes maisons d’édition qui puissent servir les créateurs de toutes sortes, petits et grands.
Troisièmement, comme la consommation de musique est maintenant presque entièrement numérique et que la plupart de ces plateformes sont mondiales (Spotify, Tik Tok, etc.), cela signifie que l’édition et la promotion de créateurs et de chansons canadiennes doivent être une activité d’envergure mondiale. Au cours des trois prochaines années, il sera de plus en plus vital d’avoir des stratégies internationales efficaces pour la collecte de revenus et la promotion des auteurs et éditeurs canadiens. Que ce soit par le biais d’alliances ou directement, la SOCAN devrait être fière jouer un rôle de premier plan dans la perception des revenus étrangers et la promotion des éditeurs et des créateurs canadiens sur la scène internationale.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
J’évolue dans le monde de l’édition d’une manière ou d’une autre depuis la création de Nettwerk au début des années 80. Je me suis consacré à l’édition parce que je crois vraiment au pouvoir des grandes chansons. Dans ce contexte, je suis très passionné par le travail avec les créateurs et je crois humblement avoir une bonne compréhension de ce qui est important pour les créateurs.
Je crois également qu’une saine industrie de l’édition se doit de soutenir les créateurs et que si ces créateurs sont bien soutenus, de grandes chansons verront le jour. Grâce à mon implication dans les conseils d’administration de la CPMA, de Factor et d’A2IM au fil des ans, j’ai essayé de contribuer à ma manière au soutien d’une industrie de l’édition et de la musique florissante.
Si j’ai l’honneur d’être élu au conseil d’administration de la SOCAN, je continuerais sur cette voie en travaillant avec le conseil pour faire augmenter les redevances pour les éditeurs et les créateurs, et en essayant d’aider la SOCAN à représenter avec le plus grand succès les créateurs et les éditeurs canadiens au Canada et à l’étranger.
Je suis également musicien et j’ai fait partie de plusieurs groupes depuis les années 80, incluant Moev et Cinderpop, et je joue maintenant du violoncelle au sein de l’Orchestre philharmonique de Vancouver, dont je suis le vice-président du conseil d’administration.
Daniel Lafrance
J’ai fondé ma première maison d’édition en 1976. Après avoir été musicien, producteur et manager, je me suis consacré exclusivement au domaine de l’édition à compter de 1990. Depuis 1984, j’ai siégé à de nombreux conseils d’administration: ceux de l’ADISQ, SODRAC, APEM, MPC, MUSICACTION, CINARS, CMRRA, PANTHÉON des AUTEURS-COMPOSITEURS CANADIENS. J’ai remporté 9 fois le Félix d’éditeur de l’année, 2 fois le prix SOCAN d’éditeur de l’année et le prix Christopher J. Reed. Je représente actuellement les éditeurs au sein de la Commission du disque et des variétés de la SODEC. Je suis auteur de deux ouvrages sur l’édition musicale: « L’édition musicale, de la partition à la musique virtuelle » et « Après la disruption: innover en édition musicale », paru en 2020.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Au cours des 3 prochaines années, j’estime que la SOCAN devra oeuvrer à valoriser les tarifs et revenus découlant de l’écoute en continu; à améliorer la perception et la distribution des droits concerts; à favoriser un rapprochement avec les éditeurs clients de la CMRRA afin de réunir dans quelques années la perception des droits d’exécutions et de reproductions sous un même toit; à consulter régulièrement et impliquer à fond les auteurs et les éditeurs afin de mieux répondre à leurs attentes et à leurs besoins réels; à améliorer l’identification des oeuvres diffusées en radio via BDS ou un autre système; et à développer des processus de gestion des métadonnées plus efficace en utilisant le protocole DDEX.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Je souhaite offrir au Conseil de la SOCAN mon expérience d’éditeur et d’administrateur, mais également mon implication et mon dynamisme au sein de différents comités et tables de négociations et de représentations. Je compte contribuer activement à relever les défis auxquels la SOCAN devra faire face dans les années à venir, en tant que société de gestion collective.
Cheryl Link
Cheryl Link a œuvré dans pratiquement tous les aspects administratifs et créatifs de l’industrie de la musique au cours de 25 dernières années. Elle a commencé chez FACTOR, puis a pourvu des postes chez Page Music (label/distribution), Lacquer Channel (matriçage de musique), BMG Music Publishing et Casablanca Media, avant de passer chez peermusic en 2005. Tout au long de sa vie professionnelle, elle a activement promu les carrières d’auteurs-compositeurs et d’artistes. Cheryl a également siégé aux conseils d’administration de NDN Talent Collective (qui tisse des liens entre la communauté artistique autochtone et l’industrie), du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, de CARAS, ainsi qu’au comité de programmation de l’Association canadienne des éditeurs de musique.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
En raison de l’époque sans précédent que nous vivons, avec les spectacles en direct temporairement annulés, les membres veulent que leurs répartitions soient plus rapides et ils veulent disposer d’un portail de première classe pour faciliter les déclarations et la gestion du catalogue. Il est important pour les membres de savoir que la SOCAN se bat pour une rémunération juste et meilleure provenant des services de musique numérique, et pour avoir une voix forte auprès du gouvernement alors que l’industrie s’efforce de se remettre de la COVID. Sur le plan international, les membres veulent s’assurer que la SOCAN est un chef de file en matière de perceptions et de transparence, et qu’elle se tient au courant des tendances mondiales de l’industrie, ce qui renforcera notre industrie nationale.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Depuis plus de 20 ans, je collabore créativement avec un grand nombre d’auteurs, d’interprètes et d’éditeurs chaque jour. J’ai octroyé des licences pour des milliers de chansons utilisées dans des projets pour la télévision et le cinéma en plus de collaborer étroitement avec des créateurs pour les aider à atteindre leurs objectifs professionnels. Je crois que je pourrai offrir au conseil ma perspective unique et mon expérience pratique au chapitre des réalités actuelles de l’industrie de la musique et comment celle-ci affecte les créateurs individuellement.
Jennifer Mitchell
Jennifer est la présidente de Casablanca Media Publishing et Red Brick Songs.
Jennifer a co-fondé Casablanca Media Publishing en 2001 avec Edmund Glinert et a contribué à faire de Casablanca un éditeur de musique canadien indépendant de premier plan, représentant des éditeurs et des auteurs-compositeurs tels que 20th Century Fox, Carlin America, Imagem, Barton Music, Strictly Confidential, la succession de Roy Orbison, Steve Miller, etc.
Plus récemment, Jennifer a fondé Red Brick Songs, qui représente des catalogues aussi prestigieux que ABKCO, Because, Fairwood Music, Budde Music, Bucks Music Group et la succession de John Lennon, pour ne nommer que ceux-là. Red Brick s’est également bâti une impressionnante écurie d’auteurs-compositeurs, dont Charlotte Cardin, The Rural Alberta Advantage, Dan Davidson, Great Lake Swimmers, Cuff The Duke et Jeen, entre autres.
Jennifer est membre du conseil d’administration et vice-présidente de la SOCAN et de Music Publishers Canada ; elle est membre du conseil d’administration du Independent Music Publishers Forum et elle siège également au comité consultatif de la Société de développement de l’industrie des médias de l’Ontario. Elle a auparavant siégé au conseil de la CMRRA et est actuellement membre de plusieurs organisations professionnelles et industrielles incluant l’Association of Independent Music Publishers (AIMP), l’International Association of Entertainment Lawyers et le Barreau du Haut-Canada.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Tarifs/licences pour la diffusion en continu : Il est important que les créateurs/éditeurs de musique soient équitablement rémunérés et que les sommes payées pour l’utilisation des chansons augmentent. En même temps, le délai entre l’utilisation et le paiement par ces nouveaux services numériques doit diminuer de façon à ce que les créateurs et éditeurs de musique ne soient pas les derniers dans cette chaîne de valeur à être licenciés et payés.
Découvrabilité : Les revenus versés aux auteurs-compositeurs canadiens par les médias numériques sont en baisse par rapport aux autres médias. Comment pouvons-nous travailler avec nos collègues et partenaires pour améliorer la découvrabilité des chansons canadiennes sur les plateformes numériques ?
Inclusivité : Est-ce que les institutions qui sont au service des créateurs et éditeurs de musique reflètent réellement leur effectif de membres et les valeurs fondamentales de ces membres? La SOCAN se doit d’être une figure de proue du changement au sein de l’industrie de la musique afin que les aspects artistiques et commerciaux de la création musicale puissent continuer de s’épanouir au Canada.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Je dirige avec succès une maison d’édition musicale indépendante depuis 20 ans. Mon expérience financière et entrepreneuriale sera mise à contribution dans l’examen et l’analyse des questions financières ainsi que d’un vaste éventail de questions touchant le droit d’auteur et les licences. Mon parcours en tant qu’avocate de société et du divertissement sera également mis à contribution afin de comprendre, analyser et négocier les questions complexes auxquelles le conseil doit faire face. Mes contacts avec les éditeurs de musique indépendants partout dans le monde peuvent également être utiles lorsque le conseil doit examiner les solutions mises en place ailleurs dans le monde afin de relever nos propres défis. Je suis actuellement membre du conseil d’administration et du comité exécutif de gouvernance de la CMPA, je siège au conseil de l’International Music Publishers Forum, je suis actuellement administratrice de la SOCAN, je fais partie de divers organismes de l’industrie comme l’AIMP et je siège au comité consultatif de la musique de la SODIMO — j’apporte donc les points de vue de divers groupes et expériences dans une perspective à la fois canadienne et mondiale.
Carlos Munoz
Producteur exécutif pour la maison de disques et d’édition musicale Joy Ride Records depuis 2009, Carlos Munoz est l’un des producteurs les plus actifs et les plus prolifiques dans le monde de la musique urbaine au Québec. Avec plus de 15 ans d’expérience dans l’industrie de la musique urbaine en tant que producteur, manager et éditeur, Carlos Munoz est à l’origine du succès de Joy Ride Records et d’artistes tels que Loud, Rymz, Imposs, Connaisseur Ticaso, Shash « U et Cruzito. Carlos a une longue expérience dans le monde de la musique et est à l’origine de résultats majeurs comme la première place dans le top 100 des BDS de Loud. Il est l’un des producteurs qui contribuent le plus au développement de la niche francophone urbaine du pays.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
La musique urbaine (le rap en particulier) est devenue le leader mondial en termes de résultats commerciaux. Cependant, au Canada francophone, ce créneau est loin derrière par rapport au reste de l’Amérique du Nord et même par rapport au reste du Canada. Ce créneau est encore en développement et l’un des facteurs qui freinent son développement est le manque d’espace qui existe actuellement pour ce type de musique chez nos principaux diffuseurs. En outre, ce créneau nécessite davantage de formation pour ses membres, car trop souvent les artistes de terrain sont mal informés sur les pratiques importantes du monde de l’édition. Ces deux éléments sont des problèmes importants qui doivent être abordés pour le développement de la musique francophone urbaine au Canada.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
En tant que personnalité publique importante et reconnue dans le monde de la musique urbaine francophone, mon rôle sera de servir d’interprète entre les deux mondes, c’est-à-dire le monde des artistes dans le marché de niche de la musique urbaine et le monde de l’industrie. Il est nécessaire d’éduquer les deux parties sur les réalités de l’autre. D’une part, les créateurs de musique urbaine ont une vision erronée du monde de l’édition, ce qui entraîne des retards stratégiques et industriels. D’autre part, le monde de l’édition et de la diffusion radiophonique ont une image erronée et une compréhension déformée de ce que le monde de la musique urbaine francophone a à offrir. Je crois que je peux servir de pont et d’interprète entre deux mondes qui ont grand besoin de plus de communication afin que les deux parties profitent pleinement de leur présence mutuelle dans le marché de la musique.
Sandy Pandya
Sandy Pandya a ouvert sa propre voie dans l’industrie musicale canadienne, se consolidant comme leader tout en faisant avancer la carrière des artistes qu’elle représente. Sa passion pour la musique et son incapacité à accepter le mot « non » ont renforcé son affinité pour la défense des marginaux tout au long d’une carrière qui dure depuis plus de 20 ans. Elle compte ou a compté parmi ses clients des artistes tels que Serena Ryder, Mike Sonier, Doc McKinney, Hawksley Workman, Hayden, Tegan and Sara, Dear Rouge et Alejandra Ribera.
En 2017, Pandya a conclu un partenariat avec Serena Ryder afin de lancer ArtHaus, un espace de travail multifonctionnel qui héberge également une maison de disques et des entreprises de gérance et d’édition. Cet espace situé à Toronto inclut un studio pour la création et la production de contenus ainsi qu’un espace extérieur pour la présentation de performances. Par l’entremise de ArtHaus, Pandya souhaite offrir un espace aux créateurs dans divers médiums, de tous les genres et de tous les horizons culturels.
Pandya siège actuellement au conseil d’administration de la Canadian Music Industry Association et du Fonds de bienfaisance Unison ainsi qu’au comité consultatif sur la musique des JUNOs. Affirmant ses contributions et ses réalisations à ce jour, Pandya a été récompensée par le Music Managers Forum avec le prix Honour Roll Award 2019 ainsi que par la CIMA avec le prix 2018 Brian Chater Industry Award.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Je crois que l’accessibilité et l’engagement seront des préoccupations clés pour les membres actuels et potentiels de la SOCAN au cours des prochaines années. À mes yeux, l’accessibilité et l’engagement passent par l’innovation, la représentation et l’éducation.
La SOCAN est l’ODE la plus innovante au monde et je suis emballée par la vision de l’organisation d’être le leader du marché mondial des droits musicaux. Je suis convaincue que nous devons continuer d’investir et de développer des infrastructures permettant d’améliorer la rapidité, la transparence et la facilité à comprendre les processus de gestion des données, des perceptions et des répartitions de la SOCAN.
La représentation est importante. Je comprends la valeur de continuer à développer le volet A&R de la SOCAN, et je suis enthousiasmée par l’embauche du premier représentant A&R dédié au rap et au R&B. L’élargissement de ces rôles aidera la SOCAN à renforcer les adhésions, les revenus et à recruter certains des talents les plus prometteurs de notre pays avant qu’ils ne s’exportent aux États-Unis.
La SOCAN possède des connaissances inestimables pour les auteurs, compositeurs et éditeurs de chansons à tous les stades de leur carrière, et je crois que l’organisation peut s’imposer comme un leader dans ce domaine. Alors que notre paysage continue de se transformer en raison de COVID-19, la SOCAN peut fournir une base de soutien bien nécessaire à ses membres grâce à une compréhension unique de leurs besoins et à une vision progressiste de la gestion des droits, des flux de revenus et des opportunités.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Tout au long de ma carrière, j’ai travaillé avec des artistes, des licences, la gestion des droits et les redevances dans de nombreux contextes différents. De la gestion d’une salle de spectacle au travail en agence en passant par la création de ma propre agence, Pandyamonium Management, au cours des 25 dernières années et maintenant ma nouvelle société indépendante de disques, d’édition et de multimédia, ArtHaus Media Inc., j’ai vu de nombreux aspects de l’industrie de la musique et j’ai un sens aigu du rôle de la SOCAN dans le développement des bases nécessaires qui permettent aux artistes et aux entreprises canadiennes de réussir sur la scène mondiale — par l’administration, l’engagement des membres, l’éducation et bien plus.
En tant que femme de couleur dirigeant une société indépendante de musique et de médias, j’apporterai une voix véritablement diversifiée au conseil d’administration, comme je l’ai fait en tant qu’administratrice du Fonds de bienfaisance Unison et de la CIMA, ainsi qu’en travaillant avec le comité consultatif sur la musique des JUNOs et d’autres organismes. Grâce à ces rôles, j’ai acquis une solide compréhension de la gouvernance, des politiques et de la planification stratégique et financière, et en tant que fière membre de la SOCAN, je suis enthousiaste à l’idée d’apporter ces caractéristiques au conseil d’administration.
Diane Pinet
Diane Pinet est la fondatrice et présidente de Bloc-Notes Musique Publishing depuis 1985. Elle a une vaste expérience en droit d’auteur et une connaissance solide du domaine ayant elle même exercé plusieurs métiers de l’industrie (tourneur, productrice de shows…). Elle est actuellement sur les conseils d’administration de MPC, de la CMRRA, du Centre National de la Musique (Studio Bell) CNM, et de beaucoup d’autres associations. Diane Pinet a été sur le comité exécutif de la Canadian Music Week Music et a également siégé pendant plusieurs années au conseil d’administration de la SOCAN et de la fondation SOCAN. Elle a par ailleurs participé à de nombreuses conférences tant sur le plan national qu’international en tant que panéliste, comme lors du CMC Music ou encore du MaMa en France. Souvent qualifiée par ses artistes comme hors-normes et pleine d’audace, Bloc-Notes Musique est reconnue pour ses liens privilégiés avec les marchés locaux et internationaux, qu’ils soient francophones ou anglophones. Bloc-Notes Musique a gagné plusieurs fois le Félix d’Editeur de l’année, de nombreux prix SOCAN, des disques d’or et de platine. Ses artistes ont écrit de nombreux succès allant de Céline Dion à Faith Hill,Garou, Marie Mai, SOMMM pour ne nommer que ceux-là. Le répertoire du catalogue de Bloc-Notes Musique est extrêmement diversifié et est constitué de styles musicaux variés allant de la musique électronique à la pop, en passant par le rock et le hip-hop. De sa création à aujourd’hui, la compagnie sillonne toujours le top des palmarès. De par sa connaissance élargie du métier, la nomination de Diane Pinet permettrait d’apporter une grande contribution au Conseil d’administration de la SOCAN.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Voici quelques sujets à concrétiser au CA de la SOCAN :
Il faut résoudre tous les aspects du système informatique de la SOCAN qui ne fonctionnent pas à 100 %, soit le dépôt de l’œuvre, la répartition… Cela cause énormément de problèmes aux ayants droits. L’amélioration de la communication entre la SOCAN et ses membres, ses auteurs-compositeurs et/ou ses éditeurs est nécessaire.C’est une priorité pour les ayants droits et la SOCAN que la loi C10 soit rapidement adoptée (beaucoup de travail à refaire si il y a changement du gouvernement). La durée du droit d’auteur doit passer de 50 à 70 ans au Canada, qui est toujours l’un des seuls pays au monde à la fixer à 50 ans. La SOCAN devra continuer à être proactive au niveau des tarifs en fonction des mouvances de l’industrie dues entre autres à l’essor du numérique et arriver avec des solutions pour pallier aux conséquences de la pandémie qui affectent les auteurs-compositeurs et éditeurs. Autre priorité du CA : revisiter la vision de la SOCAN afin que la société remette son rôle initial au cœur de son activité et continue d’être un organisme de référence dans l’administration des droits.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Ayant une grande expérience sur plusieurs conseils d’administration, je comprends parfaitement les rouages d’un conseil d’administration et de sa gouvernance. Je pourrais bien représenter les intérêts des auteurs-compositeurs et des éditeurs sur le prochain CA de la SOCAN. Mon expertise au niveau du marché de l’industrie musicale autant francophone qu’anglophone, mon implication sur le plan national et international ainsi que ma connaissance du fonctionnement des autres sociétés de perception seront un grand atout pour ce conseil. Étant souvent citée à titre de référence dans cette industrie, ma présence sera bénéfique au CA de la SOCAN. Très proactive, je m’adapte rapidement aux mouvances et évolutions du métier, et je possède une bonne vision des réalités technologiques et numériques, désormais au cœur de notre travail. Mon expérience sera entre autres un atout au CA dans les trois prochaines années pour traiter les sujets de l’heure mentionnés dans la question 1, dont la priorité sur la loi C10, ainsi que les nouvelles questions qui pourront être abordées dans le futur. La pandémie a et aura de sérieuses conséquences pour les revenus des ayants droits des oeuvres dans les prochaines années. Il est très important d’anticiper et de réagir à tout changement de notre industrie en référence à nos ayants droits.
Pierre Tremblay
Pierre Tremblay est le président de Hyvetown Music Publishing et a plus de 30 ans d’expérience très diversifiée dans l’industrie de la musique.
En 2008, il a cofondé Hyvetown Music Publishing avec Janice Staub dans le but de créer une maison d’édition « boutique » qui soit conviviale pour les créateurs. Depuis lors, Pierre a beaucoup voyagé et s’est concentré sur les marchés mondiaux afin de trouver de nouvelles opportunités pour la liste croissante d’écrivains de Hyvetown. Récemment, il s’est donné pour mission d’exporter les talents des créateurs de Hyvetown vers les marchés asiatiques où il a trouvé le succès dans les univers K-Pop, J-Pop et C-Pop.
Originaire de Montréal et bilingue, Pierre a commencé sa carrière dans l’industrie musicale alors qu’il fréquentait l’université Queens, devenant directeur des réservations de spectacles sur le campus. De 1991 à 1995, Pierre a été « tourneur » (talent booker) pour MCA Concerts à Montréal et Toronto avant d’être promu directeur des opérations de la côte ouest à Vancouver. Dans ce rôle, Pierre supervisait les tournées d’artistes comme Green Day, Smashing Pumpkins, Bon Jovi, Barenaked Ladies et Sarah McLachlan dans les arénas et salles de spectacles de l’Ouest canadien.
En 1997, Pierre est devenu vice-président principal des opérations de Nettwerk Music Group. Durant ses 12 années chez Nettwerk, Pierre a été l’agent principal de plusieurs groupes et artistes de grande envergure comme Barenaked Ladies, Billy Talent, Moist et Shawn Hook.
Pierre a quitté Nettwerk pour fonder Hive Management, une entreprise mondiale de gestion d’artistes qu’il dirige toujours aujourd’hui.
Pierre a siégé au conseil de la CARAS de 2002 à 2008 et il a été nommé coprésident du comité Juno TV et talent pendant son mandat. Tout au long de sa carrière, il a participé à de nombreux efforts d’entraide internationale, notamment aux initiatives d’Oxfam en Afrique.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
La concurrence agressive pour les auteurs-compositeurs des sociétés internationales de droits d’exécution ainsi que pour les nouveaux arrivants. Percevoir les redevances internationales sur des territoires où la reddition de compte est historiquement mauvaise. Bâtir les activités de SOCAN droit de reproduction. Les préoccupations concernant le récent comportement prédateur des fonds et sociétés d’investissement qui cherchent à acheter les parts d’auteur. Un meilleur accès aux données à jour pour les membres de la SOCAN grâce à des mises à jour technologiques.
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Le fait d’avoir des années d’expérience en tant qu’éditeur et agent d’artistes me donne une vision plus large des problèmes auxquels sont confrontés la SOCAN et toutes les sociétés de droits d’exécution. Mes nombreux voyages m’ont permis de bâtir un solide réseau de contacts et d’expérience. Par conséquent, je peux voir les problèmes dans une perspective globale, ce qui est sûrement un atout pour le conseil d’administration de la SOCAN au cours de cette décennie.
Denis Wolff
Denis Wolff a commencé dans le domaine de l’édition musicale à titre de sous-éditeur du catalogue Beggars Banquet. Dans les années 1990, il se joint à Audiogram, le plus gros label indépendant du Québec, où il occupe diverses fonctions, notamment VP de la division éditions musicales qu’il met sur pied, puis comme directeur responsable des services artistiques. Il travaille de près avec des artistes tels que Jean Leloup, Pierre Lapointe, Loco Locass et Lhasa De Sela.
En 2007, il fonde l’agence Maisonnette et les éditions Ho-Tune musique , qui offrent des services complets de composition et de production de musique de films et de télévision. Travaillant au quotidien avec des compositeurs ( Philippe Brault , Mathieu Vanasse, , Serge Pelletier, Jean Massicotte, etc.), au cours des dernières années Maisonnette a développé une expertise internationale au niveau des pratiques et des droits en musiques audiovisuelle et populaires.
Membre du conseil d’administration de la SOCAN depuis juin 2012, Denis Wolff est également membre depuis 2017 du conseil d’aministration de la Fondation Socan.
Quels seront les sujets de l’heure pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années?
Une rémunération juste et équitable pour l’utilisation de nos Œuvres dans le monde digital : services de streaming, radio numérique, web télés, jeux vidéos, applications (apps) ou autres services liés au web.
Obtention de quotas de contenu canadien dans la diffusion digitale.
Découvrabilité accrue au Canada des œuvres de créateurs canadiens sur les services de steaming ( audio et audiovisuelle )
Meilleur outils de gestion de notre catalogue, transparance, analyse de data et paiements plus rapides
La valorisation du rôle des créateurs et des Éditeurs : nous sommes des petites et moyennes entreprises qui ont un poids économique réel, pas seulement une valeur culturelle et identitaire. Augmenter la durée du copyright à 75 ans.
La perception des droits à l’étranger : s’assurer que nous touchons tous nos revenus hors Canada et avoir des rapports plus détaillés et plus rapides
Quelle contribution souhaitez-vous apporter au Conseil d’administration de la SOCAN?
Siégeant actuellement au sein du CA de la SOCAN, j’ai appris à bien connaître le fonctionnement du conseil et de l’équipe de management mais surtout j’ai appris à connaître les grands dossiers et enjeux qui affectent ou affecteront les revenus et le respect des droits de nos membres. Nous assistons actuellement à une grande concurrence de la part des Sociétés de Gestion Collective des autres pays mais aussi de la part de nouveaux joueurs issus du monde des nouvelles technologies et du web.
Par ailleurs en temps qu’éditeur indépendant du québec j’ai à cœur de défendre les intérêts économiques des éditeurs du québec et de promouvoir notre diversité. Les règles de répartitions de la SOCAN doivent tenir compte de la réalité spécifique de notre marché québécois et de sa force économique.
En travaillant au quotidien avec des créateurs et des des producteurs de contenu audiovisuel de tous milieux, j’ai développé une expérience du marché ACTUEL ainsi que des demandes des utilisateurs ET des créateurs.
Ce sont ces expériences et cette énergie positive que je propose d’amener et partager au sein du conseil d’administration de la SOCAN .