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Burge John

(Est)

Décrivez vos antécédents et votre expérience dans l’industrie, et expliquez comment ils vous aideront à  contribuer au conseil d’administration de la SOCAN?

Je suis compositeur de musique de concert et professeur de musique à l’université Queen’s et j’habite Kingston, en Ontario, depuis 1987. « Katarokwi » est le nom autochtone traditionnel de la région de Kingston. Je suis pleinement conscient de mon passé privilégié de colon blanc et je suis reconnaissant de vivre et de travailler sur le territoire ancestral des nations Anishinaabe et Haudenosaunee. J’ai occupé de nombreux postes administratifs à l’université, dont notamment directeur de l’École de musique de 2006 à 2009. 

Compositeur nommé deux fois aux JUNOs, mon œuvre FLANDERS FIELDS REFLECTIONS pour orchestre à cordes, enregistrée par Sinfonia Toronto, a reçu le JUNO 2009 du meilleur enregistrement d’une composition classique canadienne. Outre plus de deux douzaines d’œuvres pour orchestre, j’ai composé un grand nombre de solos instrumentaux, de musique de chambre, de musique vocale et de musique chorale. En 2014, j’ai été intronisé membre de la Société royale du Canada en reconnaissance de ma carrière de compositeur et de ma contribution au leadership artistique au Canada. 

J’ai siégé à de nombreux conseils d’administration locaux, notamment en tant que membre fondateur du conseil d’administration de Cantabile Choirs of Kingston (1995) et président du conseil d’administration de l’école d’été de Music at Port Milford pendant une période de renouvellement important, de 2012 à 2017. Au niveau national, j’ai fait partie de l’exécutif de la Ligue canadienne des compositeurs (LCC) de 1993 à 2007, occupant le poste de président de 1998 à 2006. Pendant que je siégeais au conseil d’administration de la LCC, j’ai travaillé directement avec la SOCAN et la Fondation SOCAN. Ces efforts ont été reconnus par une invitation à rejoindre le conseil d’administration de la Fondation SOCAN en 2009, un poste qui a été renouvelé par la suite tous les trois ans. En tant que trésorier/secrétaire de la Fondation SOCAN depuis 2017, j’ai eu la chance de travailler avec une équipe dévouée à la promotion de la musique canadienne. 

Quand elles excellent, les universités sont des organisations collégiales animées par un esprit de coopération où l’objectif est de continuellement chercher des points d’entente et de nouvelles solutions à de vieux problèmes. Après 37 ans d’administration universitaire et d’enseignement, je me sens bien préparé pour répondre aux exigences du travail au sein du Conseil de la SOCAN. Au fil des ans, j’ai acquis la capacité de formuler et d’exprimer clairement mes idées et mes points de vue. On me demande souvent de rédiger des motions qui permettent de résoudre un problème immédiat ou d’indiquer la voie à suivre pour trouver une solution. Je possède des décennies d’expérience avec les budgets et la planification financière. Mon implication dans la Ligue canadienne des compositeurs a orienté ma perspective nationale en m’inculquant la valeur et l’importance de ce type d’organisation de services pour la création et l’édition musicales canadiennes, particulièrement en matière de lobbying sur les politiques gouvernementales. Au cours des quinze dernières années durant lesquelles j’ai siégé au Conseil de la Fondation SOCAN, il a été remarquable d’observer comment l’introduction de nouveaux programmes de soutien à l’égalité et à la diversité s’est traduite par le soutien des entreprises envers ces initiatives et a permis de promouvoir des talents extraordinaires. Je m’engage pleinement à créer des opportunités pour tous les créateurs et éditeurs du Canada. 

 

À votre avis, quelles seront les questions les plus importantes pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années ?

L’une des questions les plus importantes auxquelles sont confrontées toutes les organisations de droit d’exécution est la protection et la modernisation de la législation sur le droit d’auteur afin de répondre aux exigences du paysage technologique et numérique en constante évolution. Dans un monde numérique de plus en plus complexe, des listes de données fiables et consultables, accessibles grâce à des systèmes de déclaration traçables, deviendront encore plus cruciales qu’auparavant.  

De plus en plus, les producteurs et les sociétés de production font pression sur les créateurs de musique pour qu’ils renoncent à une partie ou à la totalité de leurs droits d’auteur afin que leur musique soit simplement exécutée ou utilisée à des fins commerciales. La défense des droits des auteurs, des créateurs et des éditeurs est essentielle au bien-être futur de la SOCAN et de ses membres. La SOCAN doit continuer à faire pression sur le gouvernement pour qu’il modifie la loi sur le droit d’auteur afin que les membres puissent recevoir une plus grande part des revenus des services de diffusion en continu établis et de ceux qui sont générés par les utilisateurs. Corollairement, la SOCAN doit travailler sans relâche dans l’arène des politiques publiques pour s’assurer que les Canadiens comprennent que le maintien de la protection du droit d’auteur est véritablement une question de préservation, de développement et de promotion de la diversité des identités culturelles du Canada. En priorisant ces questions, la SOCAN sera en mesure d’attirer, d’impliquer et de soutenir un éventail de plus en plus large de créateurs émergents. 

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