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Ouellette Marc

(QC, FR)

Décrivez vos antécédents et votre expérience dans l’industrie, et expliquez comment ils vous aideront à  contribuer au conseil d’administration de la SOCAN?

Marc Ouellette est diplômé en composition musicale de l’université McGill et il a approfondi sa formation en compagnie d’Ennio Morricone en Italie. Partageant son temps entre la composition, la réalisation et la direction d’orchestre dans de nombreux genres musicaux, Ouellette a remporté un Prix SOCAN et été finaliste aux galas des prix Gemini et ADISQ. Au cours des vingt-cinq dernières années, Marc a composé des musiques originales pour divers projets allant de films —Deadly Isolation (2005), When We Were Boys (2013), Ambert Alert (2016) —, des séries télévisées pour enfants —Mystery Hunters (2002-2009) —, des spectacles de divertissement et de cirque —Azul au SeaWorld de San Antonio (2009-2018), et des présentations multimédia —Son et Lumière présenté été et hiver sur la colline du Parlement à Ottawa (de 2010 à ce jour), pour n’en citer que quelques-unes. En tant qu’arrangeur, producteur et chef d’orchestre, il a contribué à des concerts et des enregistrements d’artistes et de groupes aussi divers qu’Isabelle Boulay (Mieux qu’ici-bas, 2000), Pierre Lapointe (La forêt des mal-aimés, 2007), Roch Voisine (Duophonique, 2013), The Tea Party (tournées au Canada en 2002 et en Australie en 2017), ainsi que de l’Orchestre symphonique de Montréal. 

Marc a commencé à s’impliquer dans la défense des droits des titulaires de droits musicaux au milieu des années 1990 et il a été membre du conseil d’administration et président de la Société professionnelle des auteurs et compositeurs du Québec (SPACQ), de la Société du droit de reproduction des auteurs, compositeurs et éditeurs du Canada (SODRAC). Il a également été président de la Fondation SOCAN et il est président de la SOCAN depuis 2018. 

Après plusieurs années au sein du conseil d’administration, j’espère continuer à apporter mes opinions et mes idées sur le fonctionnement de la SOCAN de demain. Collectivement, notre conseil d’administration et directrice générale Jennifer Brown ont réussi à apporter les changements structurels nécessaires à la nouvelle gouvernance et aux opérations internes de notre entreprise. J’ai l’honneur d’occuper le poste de président de ce conseil d’administration depuis 2018 et la SOCAN est désormais pleinement engagée pour faire face à la prochaine tempête à venir : l’intelligence artificielle. Rien ne peut jamais être tenu pour acquis et les défis auxquels sont confrontés tous les membres de la SOCAN sont bien réels. Nos droits doivent être vigoureusement défendus à tout moment, car les modèles économiques sont en train de changer sérieusement dans notre industrie. En tant que titulaires de droits d’auteur et membres du conseil d’administration de la SOCAN, nous avons également la responsabilité importante et cruciale de continuer à éduquer les nouvelles générations de créateurs sur la philosophie fragile de la gestion collective des droits d’auteur et de la gouvernance qui y est associée. Le prochain mandat du conseil d’administration de la SOCAN sera consacré au renouvellement de notre plan stratégique ainsi qu’à faire face aux défis pressants auxquels nous sommes tous confrontés en matière d’intelligence artificielle. 

 

À votre avis, quelles seront les questions les plus importantes pour les membres de la SOCAN au cours des trois prochaines années ?

La SOCAN fait face aux grands bouleversements de consommation de la musique depuis déjà plusieurs années. Parmi les sujets importants qui continueront d’occuper le prochain conseil d’administration, l’accès à des données fiables et complètes des œuvres des membres, un portail des membres fonctionnel et efficace qui permet une consultation transparente de ces données, une meilleure administration de nos droits d’exécution et de reproduction musicaux, un changement des conditions favorisant certains de nos membres à fuir la gestion collective de nos droits d’auteur et bien évidemment toutes les questions concernant la montée de l’intelligence artificielle dans notre industrie musicale. La force de la SOCAN réside en grande partie en la force de représentation de son répertoire, de son catalogue d’œuvre. Si celui-ci venait à fondre de façon substantielle, c’est tout le principe de gestion collective qui s’en verra attaqué. Nous devons prendre les mesures nécessaires pour continuer de transformer la SOCAN en une société moderne, forte et flexible aux yeux de ses membres et de tous les joueurs de la grande industrie musicale mondiale.